Uusi Suomi:
Tintti-raivo nousi - nyt Belgiassa
Kongolainen mies tahtoo kieltää Tintti Afrikassa -kirjan sarjakuvan luojan kotimaassa Belgiassa.
BBC:n mukaan tuomioistuin pohtii nyt, pitäisikö Tintti Afrikassa -sarjakuva poistaa myynnistä tai pitäisikö siinä olla rasistisesta sisällöstä varoittava teksti.
Kirjaa on arvosteltu sen raakojen rasististen stereotypioiden takia. Tintin luonut kirjailija Herge on myöntänyt, että kirja heijastaa vahvasti 1920-luvun rasistisia ennakkoluuloja.
Briteissä myytäviin painoksiin on jo lisätty paperinauha ympärille, joka varoittaa rajusta sisällöstä. Kirjat on sijoitettu yleensä aikuisten osastoille.
Pourquoi nous sommes racistes
7 février 2010
Ce qui suit est une lettre envoyée au MRAP, pour rigoler.
Mesdames, messieurs, trans, noirs, gris, blancs, jaunes, autres, j’ai pris connaissance avec gravité de votre rapport. Nous sommes racistes. C’est entendu. Et même sans nous entendre et en nous lisant en diagonale, tout le monde le dit. Ce sont des gens bien qui le disent, leur statut de délivreur de brevets d’exemplarité suffit à en valider les propos.
À tous ces gens qui affirment notre racisme, je n’oppose donc aucun démenti, ce serait indécent. Je demande simplement de l’aide. Aux rapporteurs du MRAP, qui nous lisent avec attention, je demande quelques éclaircissements pour nos cerveaux obscurantistes.
Je vous le demande à vous, car vous savez déceler la richesse avec assurance, là où nous nous évertuons à ne voir que délinquance, régression et envahisseurs.
Je vous le demande à vous, car vous savez parfaitement trouver toutes les explications sociologiques rationnelles permettant d’expliquer les quelques déviances de vos protégés.
Pourquoi diable est-on si fort et si déterminé lorsqu’il s’agit de trouver excuses et causes à l’immigré alors que l’on n’en envisage aucune à notre décharge ?
Vous qui encouragez la désobéissance citoyenne, la liberté d’expression, pourquoi exigez-vous des lois, de la répression, une surveillance, une mise à l’index, des amendes et des sanctions à notre encontre ? Sommes-nous si dangereux ?
Vous dites que nous sommes marginaux, des déchets de l’Histoire, des anachroniques, qui ne se contentent d’ailleurs que de gribouiller quelques fragments de l’infinité cybernétique, alors au nom de quel péril imminent cette chasse aux sorcières permanente ?
Et puis, cette habitude de nous traiter en malades, de devoir inventer des phobies à l’infini, de nous renvoyer à l’abominable… Est-ce une façon humaniste de procéder ?
D’où tient-on cela ? De la culture ? De l’hérédité ? Est-ce contagieux ? Sommes-nous stupides ? Sommes-nous fous ? Sommes-nous des démons ? Sommes-nous un virus ?
Vous qui expliquez tout et qui détenez la lumière de l’évidence des Droits de l’homme, sauvez-nous de ces errances identitaires, dites-nous enfin ce que nous sommes !
Nous savons que vous aurez la hauteur d’esprit de ne pas répondre à notre haine par votre haine. Nous voulons nous convaincre que c’est par amour pour nous, pauvres hères perdus dans nos vieux livres, que vous luttez avec tant d’acharnement. Et pas par haine. Vous avez la chance de ne pas porter ce foyer qui se consume en permanence dans nos tristes entrailles. Chaque condamnation d’un des nôtres n’est pas un plaisir pour vous, vous n’avez pas cette bassesse : il s’agit du devoir accompli, pour sauver les droits de tous les autres.
Mais alors pourquoi cette lutte pour des droits pour tous, si pour nous il n’y a que le devoir de penser comme vous l’entendez ? Vous ne nous aimez pas, nous sommes vos cauchemars. Nous ne vous aimons pas, vous êtes nos pitres les plus amusants. On ne s’aime pas. L’égalité est là, non ?
Pourquoi tant réfléchir à des slogans, à des lois, à l’instauration de quotas, à la discrimination positive, vous qui êtes si sûrs de vos idées, face à nous qui sommes si marginaux et si fous ?
L’évidence est dans votre prophétie : la richesse lumineuse triomphera des hordes obscures que nous sommes, puisque les hommes sont profondément bons, que les Français n’attendent que ça, et que le métissage tolérant, c’est l’avenir, c’est déjà le présent. Auriez-vous un doute à ce sujet ?
Vous qui êtes si friands de la non-définition, de la non-distinction, de la non-différentiation, pouvez-vous nous expliquer pourquoi l’on se retrouve systématiquement du côté de l’intolérance, sans seconde chance, sans autre forme de procès ?
Qui se soucie de notre double-peine sociale et pénale ?
Nous qui devons reconnaître une valeur intrinsèque à l’autre avant même de le connaître, nous qui devons accepter la dernière de ses folies au mépris de notre libre-arbitre, expliquez-nous pourquoi nous ne bénéficions pas des mêmes a priori positifs ?
Comment se fait-il donc que notre racisme subsiste ? Dans un monde ou tout s’explique, s’excuse, se soigne, s’éduque ou se sociologise, comment est-il donc possible qu’on se contente de dire que les racistes sont tout simplement des sales cons qui ne méritent que l’amende, le froid des geôles, la radiation sociale et plus si affinités ?
Compte tenu de la largesse de vos esprits, de l’ouverture de vos jugements, de la tolérance de vos opinions, de la bienveillance que vous manifestez envers toutes les formes spirituelles de différence, pouvez-vous justifier ce refus en bloc de dialogue, d’acceptation ou de reconnaissance dont vous faites preuve envers nous autres ?
Ne sommes-nous pas libres et égaux ? Ne sommes-nous pas nous aussi des hommes naturellement bons ? Nous sommes racistes et pas vous, d’où vient cette cruelle inégalité ? Allez-vous faire un effort d’intolérance pour la combler ? Pourquoi ne tentez-vous point de nous remettre dans le droit chemin avec force pédagogie, éducation, dialogue ? Et surtout en avançant les preuves irréfutables de ce que vous vous contentez de nommer pour l’instant “richesse”, “valeurs du métissage”, ou tout simplement “pluralité”, “diversité”, bref, dans vos esprits nobles des superlatifs qui se suffisent à eux-mêmes pour parler d’une évidence, dans nos âmes viles du pipeau pour imbéciles.
Ayez pitié de nos esprits étroits, l’évidence dont vous semblez jouir ne nous frappe pas, l’illumination tolérante ne nous effleure même pas, par conséquent nous ne pouvons pas nous agenouiller devant cette “différence” qu’encourage si fort le règne de la Sainte égalité.
Pourquoi le racisme ? Si grande que soit cette pathologie, si ardue soit l’exorcisme, on ne vous entend pas vous poser cette question, on ne vous entend encore moins tenter d’y répondre.
L’homme serait-il fondamentalement mauvais, porterait-il en lui le mal, ou le péché originel, comme nous le croyons ?
Cela ne voudrait-il pas dire que toute la philosophie des Lumières, des Droits de l’homme et de l’humanisme progressiste repose sur une erreur grossière et fondamentale ?
Cela voudrait dire que les hommes ne naissent ni libres, ni égaux, ni bons ? Cela voudrait dire qu’il serait absurde et mortel de les y contraindre ?
Cela ne signifierait-il pas que le mal individuel engendre la dualité globale, donc que la survie mondialiste, tolérante, métissée, indifférenciée est tout simplement impossible ?
Ne nous laissez pas avoir raison sur ce point, qui détermine et conditionne tous les autres. Vous affirmez que nous possédons un haut niveau intellectuel, et pourtant nous vous demandons de nous expliquer ce racisme que nous ne comprenons pas. Nous n’avons pas non plus très bien saisi ce qui pouvait, abstraction de la raison faisant, nous faire aimer sans modération l’immigré, l’étranger, le clandestin, l’Autre.
Faites d’une pierre deux coups, donnez-nous ces fantastiques et pléthoriques raisons d’aimer jusqu’à nous effacer, de tolérer jusqu’à devenir racistes envers nous-mêmes (ce que doit vouloir dire l’antiracisme). N’ayez pas peur d’être concrets, de ne pas vous limiter au terme “richesse”, je vous assure que nous saurons vous écouter et vous comprendre. Malgré cette horrible maladie qui nous ronge, nous possédons un haut niveau intellectuel, vous l’avez dit. Profitez de cette chance de salut que nous avons.
Nous n’en doutons pas, tout ça doit être limpide dans vos esprits. Nous sommes persuadés que vous allez apporter les réponses que nous attendons depuis si longtemps, et que vous ne pouvez plus contenir, vis-à-vis de certains de vos frères humains.
Et puis, pour vous, ce sera infiniment plus facile et plaisant d’argumenter pour le Bien que contre le Mal, vous qui êtes plus occupés par le matraquage des racistes que par le juste éloge du Bien, de l’Autre.
Ne nous laissez pas dans le noir. Je publierai ici l’intégralité de votre réponse qui saura nous convaincre, puisque la raison est de votre côté. Pour une fois, vous n’êtes pas réduits à l’anathème, à la procédure judiciaire, ou au slogan, vous n’avez pas à faire de longs rapports glacés après des heures de surf nauséeux, et vous toucherez de nombreux racistes qui, comme moi, attendent beaucoup de ce qui serait votre première argumentation réelle. Saisissez cette chance.
Nous vous écoutons tous.
(linkitys M.E.)
Pakounta // 8 février 2010 à 11:49
Excusez-moi, je vais faire un peu long.
C’est pour vous communiquer un peu de culture, issue du Larousse universel en 2 volumes de 1922, une époque de bien avant le Low Cost paralysant. Avant que les Arabes viennent nous expliquer ce que c’est que d’être français. Enfin, ce que ce doit être.
Hergé était encore enfant et n’avait même pas dessiné ses horreurs racistes… Le chemin de fer triomphait partout, et les PTT délivraient le courrier à l’heure, deux fois par jour, dans un pays nauséabond et entièrement blanc. On pouvait fumer dans les troquets, trois fois plus nombreux qu’aujourd’hui, et si les bagnoles fumaient un peu elles ne cramaient pas spontanément. La France était encore éternelle, et on prenait des coups de règle sur les doigts quand on parlait en classe. La sécurité sociale n’existait pas et les immigrés italiens ou polaks s’étaient intégrés et assimilés à la main, en bossant.
Il n’y avait ni télévision ni ministère de la culture, encore moins de ministre adepte de la boxe thaïlandaise. On ne savait pas où était l’Afghanistan et on s’en foutait bien. D’ailleurs les muzz, partout dans le monde, se terraient dans leurs gourbis pouilleux avec la modestie qui sied à une civilisation de débiles profonds.
Bref, on vivait pas si mal. J’étais pas encore né, mais mon pôpa, oui. C’était pour vous situer le contexte…
Alors, dans ce condensé en 2 gros volumes de “l’identité culturelle de la France”, à l’époque où c’était la France, j’ai cherché “racisme”. C’est pas compliqué : le mot n’existe pas. On passe direct de “racinien” à “rack” et “Rackham” (déjà Hergé l’infâme, en gestation ?).
Bon, alors j’ai regardé “race” :
Variété constante qui se conserve par la génération : “les races humaines“, etc. (V. HOMME).
A la fin de l’article, le paragraphe “encyclopédie” :
Les races sont naturelles quand elles apparaissent spontanément, quand des variétés se fixent par l’hérédité des caractères ; elles sont artificielles quand l’homme les fait naître et les maintient, comme on l’observe chez nombre d’animaux domestiques. Il est à remarquer que beaucoup de races artificielles livrées à elles-mêmes, retournent aux types naturels dont elles dérivent. Il en est de même du produit du croisement de races voisines ou métis.” (Grosso modo, en ces temps d’horreur rétrograde, on ne chantait pas le métissage, on se bornait à constater que le métis est un être improbable qui doit revenir aux types naturels dont il est issu).
Bon. Devant ces horreurs où des irresponsables, sans doute tous agrégés des universités, affirment l’existence des races, j’ai suivi le conseil et je suis allé voir à HOMME.
Après la définition générale : “Animal raisonnable, ou d’une manière plus précise, mammifère bimane, à station verticale, doué d’intelligence et de langage articulé”, plusieurs citations et explications sur l’emploi du mot “homme” dans différents contextes (homme d’armes, homme d’affaires, homme des bois, grand homme, homme de lettres, etc..) vient un joli proverbe : “Tant vaut l’homme, tant vaut la terre, les terres rapportent en proportion du mérite de celui qui les fait valoir”. Curieusement, aucune illustration concrète avec des terres comme Haïti ou l’Islande, dont les hommes sont différents (enfin, auraient été considérés comme différents en ces temps barbares). Et tout ça se termine sur le paragraphe suivant : Races humaines actuelles Les populations du globe (on ne disait pas “la planète”, à l’époque) ont été classées, d’après la couleur de la peau, en trois grandes divisions ou troncs : le tronc blanc ou caucasique (apparemment, si ça avait existé, on n’aurait donc pas hésité en ces temps nauséabonds, à parler de sidaïques), le tronc jaune ou mongolique, le tronc noir ou éthiopien. La race rouge dérive du tronc jaune. Mais ces mots n’ont rien d’absolu : les Hindous de race caucasique sont noirs et certains nègres (si, c’est ça qui est imprimé) ont une teinte café au lait.
Suit une brève description de la répartition géographique (on ne savait pas, à l’époque, que les Noirs habitent Evry ou Marseille-nord), et une revue d’effectif qui fait frémir quand on sait que la population humaine approche aujoud’hui les 7 (sept) milliards de gnous. On lit :
“Ces blancs … habitent l’Europe, le nord de l’Afrique, le sud-ouest de l’Asie, l’Amérique et dont au nombre d’environ 700 millions. (On en est à un gros milliard pour ceux d’origine européenne, mais trois milliards puis qu’on compte là-dedans les Hindous et tout le bordel moyen-oriental)
Les individus de type mongolique occupent l’Asie, sauf le sud-ouest, le nord de l’Amérique, l’Océanie; ils sont au nombre d’environ 800 millions. (On en est à plus de 2 milliards)
Le tronc éthiopien comprend des races (!!!) à teint variant du brun clair au noir, qui habitent l’Afrique (donc la Seine St Denis, autrefois partie de la Seine et Oise), l’Australie, l’Océanie ; on en rencontre aussi en Amérique et en Asie (notons donc une nouvelle fois qu’à cette époque rétrograde il n’y en avait pas en Europe) : le tronc éthiopien comprend environ 200 millions. (On vient de dépasser le milliard, rien qu’en Afrique, grâce à l’aide des “caucasiques” d’Europe et d’Amérique qui se sont suicidés massivement en leur apportant des soins dont ils se passaient très bien auparavant grâce aux emplâtres à la bouse de vache)
L’article est illustré (dessins à la plume) de 8 visages représentant des types raciaux, dont deux “Nègres” (si, si), du Soudan et d’Ethiopie.
Voili voilou. C’est un temps que les aounites et autres chvètzères ne peuvent pas connaître. Que ces braves gens m’expliquent ce qui s’est passé. J’attends le retrait du Larousse universel en 2 volumes des rayons des bibliothèques, bien entendu. Ou sa combustion dans un autodafé du plus bel effet. Sans parler bien entendu de la proclamation au rang d’indignité nationale de M. Claude Augé, patient directeur de cet ignoble ouvrage.
(linkitys M.E., kursivointi ja lihavointi alkuperäinen)
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